L’affichage des sitelinks de Google est confuse : aucune règle n’est respectée et la rétrogradation disparue. Un brevet de juin 2015 donne des pistes pour les maîtriser.
Dans la Search Console de Google (Webmaster Tools), il est indiqué que « les liens affichés sous certains sites dans les résultats de recherche sont destinés à faciliter la consultation du site par les internautes ». La documentation officielle complète : « la structure des liens de votre site est analysée afin de définir des raccourcis permettant aux internautes de gagner du temps ». Le sujet reste assez confus depuis quelque temps.

Ce paragraphe vous manquera
Disparition de la rétrogradation des sitelinks
Le seul contrôle qu’un webmaster possédait sur l’affichage est seulement de « rétrograder » (cacher) ces liens. D’expérience, et selon aveu de John Mueller, ça ne fonctionne pas toujours !
Légère complication ce 13 octobre 2016 : Google supprime la fonction permettant de rétrograder les sitelinks d’un site. Le lien « Liens de site » a disparu de la Search Console. L’annonce s’est faite sur Google+ : justifiant de la qualité de leurs algorithmes pour l’identification, la création et l’affichage des sitelinks, Google ne trouve plus l’outil pertinent. Surtout, ils annoncent que les sitelinks dépendent des facteurs de positionnement traditionnels, on les optimisera comme n’importe quelle autre page à booster.

Source : Google Webmasters sur Google+
Dans leur documentation officielle, Google s’appuyait déjà sur ses algorithmes, mais laissait entrevoir une administration directe des sitelinks par les webmasters. « Pour le moment, la définition des liens sitelink est automatisée. Nous nous efforçons en permanence d’améliorer les algorithmes associés aux liens sitelink et il est possible, qu’un jour, nous accordions aux webmasters l’accès à cette option. »
Comment faire pour bloquer définitivement un sitelink (sans passer la page en nofollow) ? La solution pourrait être dans leur position sur le site.
Reste à prier que les Mentions Légales ne remontent pas comme « lien pouvant faire gagner du temps aux internautes ». Bonne nouvelle, un brevet a été déposé par Google en 2012 et obtenu le 09/06/2015, le 9,053,177 à l’USPTO. Intitulé « Sitelinks based on visual location« , il correspond à la logique que présente Google dans sa doc et on peut estimer qu’il décrit le système en place. La solution pourrait être dans leur position sur le site.
Synthèse du brevet des sitelinks Google

Etapes de génération des sitelinks
410
Un système de gestion des sitelinks reçoit une requête de sitelinks, relative à un document exploré.
(Exemple : Le moteur de recherche Google envoie la requête à son système des liens de site, qui traitera les infos utiles collectées par le Googlebot)
420
Les liens hypertexte au sein du document sont identifiés par le SGS, typiquement par les balises HTML (a href)
430
Le SGS détermine les emplacements visuels des liens HTML – au sein d’un DOM, structure du document standardisée par le W3C, ou autre info pertinente d’emplacement.
440
Le système attribue aux liens un score en fonction de ces emplacements visuels, si ils sont placés d’une manière où ils sont manifestement des éléments importants du site. La position horizontale (axe X) ou verticale (axe Y) de plusieurs liens aide à les identifier comme d’importance similaire.
(Exemple : catégories d’un top menu de navigation)
450
Le processus de génération des sitelinks, à travers le SGS, livre les sitelinks en fonction de leur score attribué, dans la limite d’affichage définie
(Exemple : Google limite à 8 par site)
Ressources
- Le brevet USPTO 9,053,177 de Minkoo Seo
- WebRankInfo qui a relevé l’info
- Axe-Net qui constate la génération chaotique des sitelinks